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Mélodie des mots
10 août 2007

Feuille du Temps * Valae et Cat *

pat_et_cat

Ô Misère de l’âme aux rires d’espérances
Les années ont passé en visages d’errances
Refaisant le chemin qui menait au futur…
Les notes sont funèbres devant cette peinture.

S’écoule un adagio greffé de souvenirs
L’insensé d’un espoir, le récit des souffrir.
Ô songe qui trébuche à mes pieds, à mes doigts
Le Temps, dernier soupir, se joue des autrefois.

D’une couleur pourpre sur le jeu du passé
Les vitraux diaphanes dessinent l’univers
En misérables mots sur les yeux de mes vers…
Vestige d’une ombre par cette main levée !

Le teint s’est abattu en rides déchirantes
Le corps trop lacéré par la soif de rêver
S’éteint au son perdu, au son d’une insolente
La vie de cœurs amers, la mort de mes pensées.

Sentiments emportés par cet ultime instant
La page devient blanche aux affres des voûtes
Gravant mon histoire comme une simple goutte
Où coule la larme sur ma feuille du temps.

Et coule la larme sur ma feuille d’Hier
Goutte à goutte meurtri de ratures fendues
D’une plume trempée dans l’œil des prétendus.
Coulent en ma mémoire les maux qui m’enterrent.

Le noir est flamboyant sur le deuil de mes lames
Senteurs moribondes qui déclinent les saisons
Une face fantôme où se perd la raison
Eternelle chute sur le soi de mon âme…

Ô couleurs d’une nuit, du trépas de mes heures
S’écrivent les morts-nés que j’accouche en pleurant
Tous ces verbes pendus au bout d’un pauvre Antan
L’irréelle illusion s’enveloppe de fleurs.

Mes rêves décèdent en derniers rayons
Sculptant l’amertume sur le souffle ravi
Vanité en poison dans l’exil de l’envie…
La comédie se joue en chemins de haillons !

J’ai couché les pourquoi trop ivres de fatigue
Sous les yeux attristés d’une foule d’écrits
Une face fantôme en étouffant ses cris
Laisse encore « ici-las » souffrir tous ses prodigues.

Ô vision du temps sur mon corps fatigué
Tu ne connais qu’une seule direction
Celle où disparaîtra toute question
Fuyant mes réponses comme un sable venté.

Et tu t’accrocheras à ma peau, mes griffures
Quand sous Terre d’exil, m’écriras l’imparfait
Au seuil de m’érafler, jetteras les non-faits
Dans ce trou trop rempli de larmes d’écriture.

S’arrêter tout à coup, ébauchant le contour
D’un Paradis des songes où les cieux danseront
Oubliant le climat de ces esprits jurons…
J’expierais l’espoir des demain de vautour !

Engloutir le néant au son d’un adagio
Pour souffler sans un mot quelques vers éternels
A ces lieux de mille âmes où brûlent mes réels
Après moi survivra la mort de mes sanglots .

De cette terre nue retentiront mes nuits
Souvenirs jalonnés en doux recueillements
En lumière crue sur mes ressentiments…
Après moi subsistera la mort de ma vie !

Patrick et Cat - 26 janvier 2007 -

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Commentaires
C
Un tout nouveau blog, avec to la simplicité que je lui souhaite.<br /> Merci de votre passage au sein de mes pages<br /> Amitiés poétiques mêlées au plaisir de vous lire<br /> Cat
T
Votre blog est magnifique. Lorsque j'aurais le temps, je me permettrais de le lire en entier.
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