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Mélodie des mots

19 janvier 2008

Fausse route

J’ai la gifle en attache

Elle enrobe les vœux

Les regrets et là …Corps !

J’ai la gifle qui démange

Qui ramène les douleurs

En semelles écrasées.

Qui brille d’amour

Sans le vrai sous la peau

Sans déchirer un jour

Et le tendre en enfance...

.?.?.

Où est l’enfant paumé

L’errant troubadour

Qui cultive le mot

Pour y croire encor ‘ ?

.....

Encor’ encor’ et encor’

J’sais rien de ces mots

Ni des heures qu’on s’leurre.

J’ai pas envie de voir

C’qui s’montre du doigt

J’me tort de ne pas être

Je m’erreur de ne pas voir !

Mais je suis au fond des tripes

Et je noie au fond des yeux

Et j’me noir au fond d’un jour !

Les regrets et là ? ... .... ...Corps … ?

C’est  c’que j’ai de prêtant !

... ... ...

C’dont on pourrait abuser ?

... ... ...

Mais y’a rien à y trouver

!

Mon âme est sur papier !

Cat

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18 janvier 2008

Rires du jour :-))

Un peu d'humour dans ce monde de brutes ...
15 janvier 2008

Concours de circonstances

C’est comme si

Le rêve avait les doigts tachés d’encre

Trempé, noyé et tant jetait l’encre

Aux verbes taillés dans la mine

Le teint blafard au maquillage

Comme un coulé né de paupières

Un goutte à goutte de mais Encore

De  mais aussi qui se silence

Qui se scie, se lance au gré des vents.

C’est comme si

Le rêve traînait des pas Encore

Mais que l’écho n’avait de voix

Qu’au calme né entre les lignes

Aux paumes ridées d'inertie.

Et l'espérance se consume

N’aura jamais le dernier mot

N’aura jamais le composé

La colombe vit messagère.

C’est comme si

Le rêve dégrafait ses ailes

Tombé là, les pieds sur terre

Comm’ si l’amour, comm’ si le temps

N’avaient plus rien à exhiber.

Comm’ si donner n’avait qu’un sens

Plus d’or à blesser en poussière

Avoir et être qu’à l’autrui

Avoir et être qu’en un sens.

Cat

31 décembre 2007

Te souviens-tu l'Eternité ?


Te souviens-tu mon Amour ?

.

Ces temps couvant nos rayons de Lune lorsque les cœurs s’embrassaient pour l’unique voyage et que le souffle se coupait à l’embrasure de nos attentes ? Cet éternel mis dans tes veines au flux du sang qui coule en mes pupilles. Ces coups du sort parés de tes pieds qui n’avaient comme écho que l’arrondi de mon nombril et l’espérance au bout de mes doigts.

Et ces discours d’âme à âme évoquant le semblant de la couleur de nos yeux et la fragrance de nos peaux. Tout ces Inventés d’une histoire, l’Imaginé qui nous berçait ?

.

Te souviens-tu mon Ange ?

.

De l’union des corps dans les eaux, au bord du chemin qui s’éveillait, mes pas alourdis de ta présence et ce vouloir tout protéger. Cet arc-en-ciel que je dessinais en effleurant ton siège ou bien ton ventre ? Ces heures à sentir la vie au creux du Moi, à parler seule mais avec Toi.

Et ces questions dans mes sourires et ces peurs dans mes souffrances. Ces instants estimés en semaines, ce compte à rebours accroissant de cm en cm sur ta peau, sur ma peau.

Les larmes que je versais pour deux, entre un bonheur et une épreuve.

.

Te souviens-tu mon Cœur ?

.

Des rêves que je te contais lorsque la Nuit nous escortait, lorsque les Heures s’attardaient en ces silences qui n’étaient qu’à Nous, que je faisais Nous.Et ces soupirs au creux des reins, lorsque le mal parlait trop fort, lorsque je quémandais la paix… juste un repos pour ta douceur.

Et ces graphiques trop mal écrits, ces lignes à l’horizon, ces verticales trop tordues pour que je puisse les entendre…

Ces mots médecins qui te peignaient … « C’est une chipie ! C’est une fille ! » .. Une prochaine femme en mon antre… La magie dans mes entrailles. .

Te souviens-tu ma chérie ?

.

Ces mois à réclamer notre naissance, la guérison d’un Infini… Ces mots écrits dans mes paupières, passant de prénoms en prénoms, cherchant à définir ton avenir ?

Ces nuits tremblantes dans tes bras, conspirant contre un bien trop tôt et puis ces contractés geignant dans des trop tard ? Et la douleur dans des aigus … Et tout ce grave en tête à tête avec le danger ?

On s’est battu pour l’unité. S’accrochant au destin comme on s’attache aux vérités.Absorbant l’amour dans la tendresse comme on puise l’eau dans un puits pour faire la vie, pour faire la survie.

.

Te souviens-tu ma poupée ?

.

Ce jour où tout nous fut coupé. Le même écrin et le même air. Le même corps , le même ciel. Le même sang, les mêmes sons. La même peur, le même amour. La même attente, les mêmes jours. Le même pain, les mêmes soifs. Les mêmes pas, les mêmes mots.

.

Te souviens-tu ma merveille ?

.

Ce jour où ces autres nous observaient dans la même souffrance. La déchirure du UN … Les milliers de souvenirs abandonnés en mon ventre, ces morceaux de Nous laissés en silences au fin fond de Moi ...De ce cri qu’ils ont cherché comme pour sceller la désunion dans une union.

.

Te souviens-tu mon bébé d’il y a quatorze années ?

.

Cat

priscillia

29 décembre 2007

Faméliques mots

S’asseoir juste, au fond, juste un peu

Au bord d’une falaise, à jeter les mots

Les jeter s’en crachant les poumons,

Les idées qui raisonnent, de celles qui sèchent 

Qu’on renifle sans voix, sans un cri qui résonne.

A jeter des raisons qu’en pardessus, l’épaule

Ne trouve plus la soie, ni l’écho qui console.

Il a fait froid l’Hiver, au soir d’un réveillon

Tout le chaud s’est éteint, là bas aux souvenirs

Ô les yeux sont en vie, c’est le vide qui l’a dit

Peut-être un bout des tripes qui restent en suspend.

Quel encor’ la tuera, en corps décomposé

Des adieux de vivants qui se courbent l’échine

S’asseoir juste, au fond, juste un peu

Au bord d’une falaise, à jeter les mots

Le vain sera versé, s’en crachant la conscience

Il fait froid dans mes doigts, j’ai perdu la voix

En jetant des raisons quand par-dessus l’épaule

N’ai trouvé plus de soi, plus d’écho qui sustente.


 

Cat

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27 décembre 2007

Quelle conscience ...

Cultiver l'humilité revient à cultiver l'hypocrisie.
L'humble n'a pas conscience de son humilité. 
- Gandhi -

27 décembre 2007

Yael Naïm

Il est des musiques qui font sourire l'âme ...

26 décembre 2007

A mon humble respecté

Il a des rêves plein ses nuits. Des rêves plein le temps.

Il a des mots plein les paupières, des larmes plein ses Hier.

Il a des pleins sous ses empreintes, des vides sous ses pas.

Mais il sème … Il s’aime la vie en tout éteint, en tout décomposé.

En Tout, des composés qui cheminent dans ses veines.

Il a le mot qui se déchire à chaque coulé d’émotion.

Et c’est l’erreur qui s’espère pour ne pas croire au destin,

Et les regrets qui se flagellent pour sauver la moindre erreur.

Alors l’Amore se courtise aussi loin qu’il le touchait

A l’impossible sur la langue, à l’impossible sur ses doigts

Mais l’Amore se courtise aux galbes d’un rêve endormi

En toute nuit qu’il a de plein… en tous ses rêves qu’il a de trop.

Il a des douleurs plein son encre, des mots qu’il s’approprie

De ces griffures qu’on ne voit pas ou qu’on décèle sous la peau.

Et tous ces trop qu’elle a semé, ces trop d’amour et ces trop loin

Il boit des secondes de mal, des intervalles de souffrances

Puis il s’enivre de plein d’hier, de pleins de mots sous ses paupières.

Et ça se griffe dans son âme, ça se griffe et ça s’étouffe.

Il a …

Il a … La douleur qui n'a de vie qu'en l'écriture

Ce mal qui se traduit à coup de lettres, à coups d’écrits qui s’éventrent

Ce gris qui se colore à coup de verbes conjugués.

Il a des questions plein l’avenir vieillies par ses hier.

Et des réponses plein son âme trop usées par ses nuits.

De ces lumières bien loties qu’on ne lit qu’entre les lignes

Mais il sème la vie, en Tout éteint, en Tout décomposé.

Alors la plume se courtise aussi loin qu’il la touchait

A l’impossible sur la langue, à l’impossible sur ses doigts.

Mais l’écriture se courtise malgré l’endormi de ses rêves

En toute nuit qu’il a de plein, en tous ces jours qu’il a de trop.

Il a ….

Il a ….

Mon humble respect.


Cat

 

22 décembre 2007

Ça se fatigue

Ça se déchire la nuit
Ça se déchire et ça se meurt
Lenteur de secondes repues
Ça s’outrage, se décourage.
Ça compte les ans, les saisons
Ça pue l’erreur mal pansée.
La nuit, ça fait l'offense
Bien mieux que l’amour
A ce qui reste d’un enfant
Accroché sur la peau.
La nuit, ça se découd
Ça se dévêt à petit feu
Et puis ça gifle l’instant
Dès lors qu’un rire est inutile
Dès lors que tout meurt silence.
Et sur la nuit, l’outre âge
Un ridé de cassures
Qui porte trop bien son nom
Qui porte haut des yeux tombés.
Et ça fait mal la nuit
Quand l’éternité se place
Que l’insomnie se défigure
Oui ça fait mal la nuit
Au sec des yeux vidés de tout
Quand y’a plus rien à pleurer
Pas même un geste maladroit
Pas même un mot jeté comme ça.
Et ça fait court la nuit
Quand l’histoire n’a plus de suite
Et que les pages se retournent
Sur un passé si mal narré.
Oui ça crève la nuit
Oui ça crève et se déchire
Ça se coup de solitude
Ça secoue de point final
Et ça promet un lendemain
Comme on promet un pour la vie
Ou qu’on se dit que c’est la vie.
Et ça revient sans cesse la nuit
Ça se fantôme au coin du cœur
Ça parle seul, ça s’écrit mal
Ça se rature et ça se gomme
Comm’ pour refaire un impossible
Comm’ pour y croire encore un peu.
Alors on reste là
Planté comme un con
On compte l’à venir
Comme on a perdu le passé
A coups de seconde en l’horloge
A coups d’hier qui résonne
A coups de ressemble à demain.
Ça se déchire la nuit
Ça se déchire et ça se meurt…

Cat

15 décembre 2007

Comme une évidence

J’écris.Des résidus de nuits, certes flapis
D’insomnies inspirées aux songes mal venus.
Je conjugue mon sort au pas, c’est sans répit
Composé d’imparfait. Ma plume est parvenue !

Dès lors que se devine un mot sur le papier
Au risque de gêner la blancheur d’une feuille
Qu’au tracé de la mine adaptée à ces pieds
Se laissent crayonner sensations qui s’effeuillent.

J’y ai croisé des voix, des instants qui subliment
Lorsqu’au souffle effleuré plus rien n’a de matière
Mes doigts vivent le galbe et le corps de ces rimes
Tel un ventre, âme née qui n’a plus de frontières.

J’écris. Des bouts de chair, des boues de solitude
Les saisons d’une vie, des coulées d’écrits veines
Le sang n’a plus de loi lorsque l’oeuvre est prélude
D’un intime quatrain se déleste l’humaine.

Et quand en un soupir tout s’affole en mon encre
Comme un coeur qui se crie, qui se tord et s’accouche
Se parfont de ratures, de mots et s’échancrent
Mes vers seront Poème en fin sur votre bouche .

Cat

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