Richesse versifiée

Quelques mots, mon ami pour parfaire l’Instant
La seconde d’Autant en mon âme, affermie.
L’enivrement transmis en mon cœur palpitant
Lorsque vint, exaltant l’espoir dès lors soumis.

L’heure a pris possession de mon antre, ma vie
De l’Amour desservi, ce passé d’affliction
De ce « Tout » d’émotions que vous m’avez servi
Tel un songe ravi d’enlacer la passion.

Pas un jour n’est passé sans que je ne vous aime
Depuis l’Instant suprême en nos yeux, traversé
Lorsque mon cœur blessé, l’illusion en œdème
A viré d’un teint blême à des joies rimassées.

Et si fiévreusement, nous eûmes convenu
Qu’on ne mettrait à nu qu’un Amour assommant,
En mon cœur, sentiments aux désirs soutenus
Si la peur atténue, l’affect est plus clément.

Cette lettre Monsieur, d’un « je t’aime » livré
L’Espoir, que vous ouvrez en ce pli audacieux.
J’y ai mis l’insoucieux et le doux enfiévré
Que l’Hier désœuvré a changé en précieux.


Cat