Et voilà que juste détresse
Douleur que tu fais mi-haine
Que reste-t-il des au revoir
Des lèvres qu'on posait
Sur les courbes des deux mains
De l'horizon mal dessiné.
La peur d'omettre l'Un sensé ?
De croire en corps ce qui s'effrite?
Mais les cris qui se crachent !
Comm' pour éteindre les restes
Le reste qui se meurt
Le reste qui s'indigeste.
Après deux mains
Combien essoreront mes yeux
De pilules mal avalées
A coup de « sors ! » que tu flagelles
Et combien de ment iras-tu
Semer ailleurs... Où l'on croisait
Nos fois en nos voix.
Avant de crucifier vérités
Avant de crucifier mon âme
Qu'y a-t-il après toute détresse?
Le j'hais d'un éclat
Sorti des voix de ta peau?
Sorti des tripes de tes mots?
Un refuge niché dans l'histoire
Où restes de froidure
Deviennent maîtres de nos sangs?
Un sentier des jamais?
Brisées de pluies et du soleil?
Qu'y a-t-il après tout de peine
Tout de Nous déshabillés
Nus de l'avoir et de l'étais...
Car j'étais... oui
J'étais la route qui mène à toi
J'ai « t'hais » en travers de la gorge
J'étais « l'après tout » d'une peine
Je suis l'après d'une détresse.
Encore un écho ... juste un écho ... né des silences de mots qui me toisent....
Cet écrit est né après maintes lectures de celui de Pant
Son écrit a su sensibiliser ma "vue" .... pour ne pas dire mon encrier ...... et pourtant même pas été capable d'y laisser un comm .... Des soirs sans mots ... ce soir fut mots ....
Merci Pant pour ces partages ... et bisous si tu es de passage :-)
Cat