15 août 2007
Mourir un poème
A l’éclos des matins, morne tombeau des nuits
Succombent à genoux les songes taciturnes
Dans le souffle mourant de l’écho des minuits.
Les ruines d’insomnies se fardent d’un diurne.
Sacrifice mortel du Temps enseveli
Aux secondes parées de son inspiration
Errent mots égarés et quatrains abolis
Le poète est souffrant d’une disparition.
Les étoiles chutent en ce terne supplice
Le poème et la nuit, amants ensoleillés
Déchirant l’encrier de pleurs et cicatrices
Transportent en leurs yeux des rêves éveillés.
Trépassent les obscurs et reflets de la Lune
Dans un embrassement de lumière et de sombre
S’écroule alors le noir que le Jour importune
Endeuillant les esprits, les écrits et son ombre.
Cat
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