Conclusion.

J'y ai laissé un bout de moi
Goutte à goutte de pluie d'Encore
Déchu sans bruit du bout des doigts
Tombant amorphe au creux du sort.
L'orgueil fécond mort dans la voix
Ecrivant la loi du plus fort
Et le mal tu en désarroi
Pour l'oubli né au creux du tort.
J'y ai laissé soupirs d'espoir
Puis ces toujours qui me relancent.
Comme des jours, comme des soirs
Quand s'accrochent ces riens qu'on panse
Comme ces trucs qu'on voudrait croire.
Mais les saisons se font violence
Au goût d'Amour dans ma mémoire,
A mes basques, en mes silences.

Et si parfois chutent les heures
Au fond des yeux, au fond du cœur
Noyant le Temps de quelques leurres
De quelques mots trempés de pleurs
Réside intact au creux des mains
Ce morceau mort dans des refrains
Un bout de chair, plaie d'un chagrin
Un bout d'Hier dans mes Demains.

J'y ai laissé tous mes sourires
Mes yeux fermés, mes pas à pas
Ces foutus gris de mes fou rires
Puis cet espoir mort au combat.
Mes à genoux témoins d'un mal
Quand tous mes bleus se sont tirés
Dans d'autres ciels, l'autre idéal
Dans l'autre monde imaginé.
J'y ai laissé ma vie entière
Mes Cependant, mes rêves fous
Ce lac séché sous mes paupières
Même des mots écrits de « Nous ».
Trempant la mine en l'encrier
J'ai traîné la rime en mon piège
Peuplant l'envie d'être en été
Quand dans mon cœur tombait la neige.

Et si parfois chutent les heures
Au fond des yeux, au fond du cœur
Noyant le Temps de quelques leurres
De quelques mots trempés de pleurs
Réside intact au creux des mains
Ce morceau mort dans des refrains
Un bout de chair, plaie d'un chagrin
Un bout d'Hier dans mes Demains.

Car j'ai laissé mes derniers mots
Plantés bien là sur le papier.

Cat